Exposition "Céramiques de Gisèle Garric" au château

Gisèle Garric aime la période de la Renaissance, du baroque, ainsi que
les objets d’art de ces époques. Elle a grandi et vit toujours à la
campagne. Elle aime la terre et l’argile. Aveyronnaise, elle est très inspirée
par la beauté de cette « nature aveyronnaise foisonnante », comme dans
les milieux humides de sa région Rignacoise.
« C’est en découvrant le travail de Patrick de Losowitch, céramiste-
sculpteur Aveyronnais, que débuta mon histoire avec la terre, j’avais 17
ans.
Plus tard, la technique du moulage en plâtre me permit d’enrichir ce
« répertoire » avec les reptiles et amphibiens entre-autre : une manière
de redonner vie, en rendant hommage à des bêtes trouvées inertes sur
des bords de route. Après avoir exploré pendant plus de 20 ans l’univers
naturaliste dans un style plutôt classique, mes céramiques expriment
l’inquiétude face aux problèmes environnementaux... »
L'artiste s’inspire du procédé inventé par Bernard Palissy (potier,
émailleur, peintre, artisan verrier, écrivain et savant français du XVIe
siècle). Né en 1510 en Agenais, il est le plus célèbre des céramistes
français. Ce peintre est surtout connu pour ses œuvres (des plats
contenant des végétaux et des animaux, comme des serpents). Gisèle
Garric suit son travail pour attirer l'attention sur le dérèglement climatique.
Dans ses œuvres en céramique, très colorées et plus vraies que nature,
les animaux luttent contre la pollution. Gisèle Garric sait aussi sortir
complètement du style "Bernard Palissy" pour créer des figures autres.
Depuis peu, elle travaille aussi à un autre style, des faïences en trompe-
l’œil qui s’inscrivent également dans une tradition avec des décors de
fruits, légumes, parfois des œufs ! Toujours en relief. La notion de la vie, la
nature, le climat y sont permanents

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